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Le meilleur du présent...

31 Août 2015, 07:02am

Publié par Simon

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Dimanche ordinaire...

30 Août 2015, 08:39am

Publié par Simon

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Simulacre...

25 Août 2015, 05:49am

Publié par Simon

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Je suis de retour de Chine, encore une belle aventure...

25 Août 2015, 04:50am

Publié par Simon

Je suis de retour de Chine, encore une belle aventure...
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Espoir...

24 Août 2015, 08:14am

Publié par Simon

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Le prix de l'addiction...

15 Août 2015, 10:49am

Publié par Simon

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Requiem For a Dream...

14 Août 2015, 07:32am

Publié par Simon

Requiem for the modern world

Tel pourrait être sous-titré ce film, tant la mort du rêve est en fait celle du monde civilisé. Aronofsky réalise une puissante oeuvre, tant sur le plan visuel que sur celui des idées.

Requiem for a dream est un film générationnel, au même titre que Trainspotting. Ses thèmes sont en effet au cœur de la jeunesse contemporaine : les médias, la drogue, le sexe. Mais au-delà, Requiem est une réflexion sur l’addiction, sur l’aliénation et la propriété de soi. Visuellement et esthétiquement, Aronofsky matérialise l’urgence du besoin, l’obsession de la consommation. La rythme de la réalisation, la musique entêtante, le montage des plans révèlent la déchéance des personnages : lente au départ, puis effrénée sur la fin. Il dénonce ainsi l’excès par l’excès. L’image sature comme le cerveau des personnages.

Résumé & Commentaire sur Requiem for a dream : L’aliénation du monde moderne

Chaque personnage présente sa propre addiction :

 la mère du héros (Sarah Goldfarb), veuve et pauvre, est dépendante de la télévision, laquelle lui intime de rester jeune et belle (sous forme d’impératif catégoriques : « no read meat, no sugar, … »). Ses journées sont rythmées par les émissions de sur le régime. Elle se rend ainsi chez un médecin, qui lui prescrit des coupe-faims addictifs (des amphétamines). Le but étant de pouvoir mettre la robe de son mariage, symbole de jeunesse et de bonheur révolus. Elle s’imagine dans l’émission, qui devient alors une projection de son intériorité. De même, les personnages télévisuels sont projetés littéralement dans son salon, envahissent son intérieur. Aronofsky signifie ainsi la perte de repère, de sens du réel. Bien sûr, le régime fonctionne, mais ces médicaments lui font perdre tout lien avec la réalité. Sa fin sera bien triste : une lobotomie frontale et un séjour, que l’on devine définitif, en hôpital psychiatrique.

– Harold Goldfarb (Jared Leto) : Harold est diplômé d’université, mais se drogue en compagnie de son ami Tyrone ou de sa petite amie Marianne. La drogue est au départ présenté comme ludique, comme une joyeuse fuite de la réalité. Vient ensuite la vision mercantile, puisque lui et Tyrone ont l’idée de vendre de l’héroïne. Ils découvrent alors l’univers des dealers, violent et sans pitié. Harold devient également un gros consommateur. A tel point que son bras se gangrène. Il finira amputé, symbole du pouvoir de la drogue, de son démembrement moral.

– Marianne : D’un tempérament artistique, Marianne s’abîme peu à peu dans la drogue et finit par se prostituer pour s’en procurer. A travers Marianne, on comprend que la drogue signifie aussi négation de la créativité.

– Tyrone : Tyrone représente la tendresse, via la récurrence de ses souvenirs d’enfance, époque de douceur où il était protégé par sa mère. Pour lui, la toxicomanie le conduira en prison, où il fera l’expérience du racisme et de la solitude. Ceci étant, la prison suppose cure, ce qui laisse entrevoir un futur moins sombre.

Requiem for a dream relate une société de désillusion, dans laquelle le bonheur n’est qu’éphémère. Pire, c’est la conquête du bonheur qui les consume et les détruit peu à peu. Leur évolution est ainsi purement régressive.

L’affiche du film est très intéressante également : d’un point de vue symbolique, l’œil est considéré comme le miroir de l’âme. Or, dans le très gros plan sur l’iris, vraisemblablement l’œil de Harry Goldfarb, on relève deux points importants. D’une part, la pupille dilatée est d’un noir envahissant. D’autre part, en regardant attentivement dans le minuscule reflet de l’iris, on remarque un ciel bleu avec des nuages, emblème par excellence d’une dimension onirique, d’un au-delà rêvé. Le contraste entre la pupille noire dilatée, signe d’une perception altérée, et du ciel bleu en guise de reflet, évoque bien l’esprit de confusion entre rêve et réalité, entre perception du réel et simulacre. Les personnages expérimentent tous la réalité par l’intervention d’une substance ou d’un objet, qu’il s’agisse de l’héroïne ou de la télévision. Leur vision du monde est déformée.

Sur le plan symbolique, les dernières minutes sont également très chargées d’un point de vue émotionnel. Filmées en plongée, chacun des personnages se couche en position fœtale dans un lit ou sur un canapé, lieux ironiquement très propices pour dormir et rêver. Cette position renvoie nécessairement au point ultime de leur régression, soit celui de la sécurité dans le ventre de la mère.

Conclusions sur Requiem for a Dream

On comprend donc que Requiem n’est pas un film sur la drogue, mais un film sur l’addiction et la modernité. La condamnation de la société est sans appel : l’individu est seul, sans repère, incapable de discerner le vrai du faux. Notre monde, selon Aronofsky, est dionysiaque et aliénant.

 

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Vers Elle...

12 Août 2015, 08:08am

Publié par Simon

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Un Goût de Cannelle et d'espoir, Sarah McCoy...

8 Août 2015, 10:22am

Publié par Simon

Dans la lignée d’Elle s’appelait Sarah, « un bijou de roman » selon Tatiana de Rosnay, une boulangerie allemande prise dans les tourments de l’histoire…

Bouleversant d'émotion, un roman porteur d'une magnifique leçon de vie et de tolérance.

Garmisch, 1944. Elsie Schmidt, seize ans, traverse la guerre à l’abri dans la boulangerie de ses parents et sous la protection d’un officier nazi qui la courtise. Mais, quand un petit garçon juif frappe à sa porte, la suppliant de le cacher, la jeune fille doit choisir son camp...
Soixante ans plus tard, au Texas, près de la frontière mexicaine, la journaliste Reba Adams réalise un reportage sur la boulangerie tenue par Elsie. Peu à peu, elle comprend que la vieille dame a beaucoup plus à révéler qu’elle ne veut bien le dire.
Comment la jeune Allemande est-elle arrivée au Texas ? Quels drames elle et les siens ont-ils traversés ? Qui a pu être sauvé ?

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Tour de Belém, Lisbonne août 2015...

8 Août 2015, 10:10am

Publié par Simon

Jean-Baptiste Van Moer (1819-1884), vue de la tour de Belém à Lisbonne...

Tour de Belém, Lisbonne août 2015...

La tour de Belém fut construite afin de servir à la fois de porte d'entrée à la ville de Lisbonne mais aussi en tant que partie intégrante du système de défense protégeant l'embouchure du Tage et le monastère des Hiéronymites, lesquels constituaient des points stratégiques pour envahir la ville. Ce système de défense fut commencé par le roi Jean II de Portugal (1455-1495), qui fit construire les forteresses de Cascais et de São Sebastião da Caparica. Les rivages de Belém étaient protégés par un vaisseau, la Grande Nau, qui fut remplacée par la tour de Belém au cours des cinq dernières années du règne du roi Manuel Ier de Portugal.

La tour fut construite entre les années 1515 et 1521 par l'architecte militaire Francisco de Arruda, lequel était déjà le concepteur de plusieurs forteresses élevées au Maroc, sur les terres possédées par les Portugais. L'influence de l'art mauresque est manifeste dans les décorations délicates des fenêtres et balcons cintrés, ainsi que sur les coupoles cannelées des échauguettes. Il est probable que Diogo de Boitaca, premier architecte du monastère des Hiéronymites, ait également participé à la décoration du bâtiment. Les mâchicoulis et les créneaux sont décorés par de riches ornements sculpturaux, typiques du style manuélin.

En 1580, quand Lisbonne fut envahie par les troupes espagnoles au cours de la lutte pour le trône portugais, la tour combattit et se rendit au duc d'Albe, Ferdinand Alvare de Tolède. Pendant les siècles qui suivirent, la tour fut principalement utilisée comme une prison, dont les cellules souterraines étaient régulièrement inondées. Du fait de sa hauteur et de son manque de dissimulation dans le paysage, certains historiens pensent que la tour devaient servir principalement d'avant-poste.

Il est à noter que la tour qui se trouvait à l'origine au milieu du Tage, se retrouvera au bord, après le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 et le détournement de ses eaux.

Dans les années 1840, sous l'impulsion de l'écrivain Almeida Garrett, la tour de Belém fut restaurée par le roi Ferdinand II de Portugal. À la même époque, quelques éléments décoratifs néo-manuelins furent ajoutés au bâtiment.

Le bâtiment fut déclaré monument national en 1910.

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